Claude Weisz filme le travail accompli par la jeune femme attentive et patiente qui vient chaque jour assister sa mère, très agée, vivant seule et ne pouvant plus faire face aux actes élémentaires de la vie quotidienne. Il observe les liens amicaux qui se tissent entre ces deux femmes que rien, ni la culture, ni l'âge, ne rapprochait a priori mais qui se découvrent progressivement. Le réalisateur filme aussi le groupe de femmes africaines réunies au sein de l'association "Gardes-Malades 93". Ces femmes volontaires, cordiales et chaleureuses, parlent de leur aptitude à assurer les services auxquels elles se consacrent désormais et observent que leurs prédispositions sont probablement liées à leurs cultures où les personnes âgées, profondément respectées pour leur sagesse et leur expérience, continuent de vivre au sein de la communauté familiale. Au cours d'une séance de formation, quelques-unes dénoncent le racisme "ordinaire" exprimé par certains de leurs employeurs ou leurs familles...