Mégalopole de seize millions d'habitants, Sao Paulo attire chaque année toujours plus de migrants nordestins à la recherche d'un travail et d'une vie meilleure. Chauffeurs de taxi, camelots, musiciens des rues, politiciens, quelques-uns de ces Nordestins font découvrir "leur" Sao Paulo au rythme d'une musique faite d'improvisation, de versification et d'une joute verbale proche de la musique rap. Ils y chantent la faim, le quotidien des classes laborieuses, mais surtout, la nostalgie du pays, cette fameuse "saudade", mélancolie difficilement traduisible.